vendredi 27 novembre 2009

La sexualité

Le texte 
Genèse 2

18 Le Seigneur Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis. 19 Le Seigneur Dieu forma du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, afin que tout être vivant porte le nom que l'homme lui aurait donné. 20 L'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l'homme, il ne trouva pas d'aide qui fût son vis-à-vis. 21 Alors le Seigneur Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. 22 Le Seigneur Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme. 23 Et l'homme dit : Cette fois c’est l’os de mes os, la chair de ma chair ! On l’appellera femme, car elle a été prise de l'homme. 24 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. 25 L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient pas honte.


Les questions

1.Le lien établis entre la solitude et la sexualité vous paraît-il pertinent ?
2.D’après ces lignes, quelles sont les « qualités » de la femme ? 
3.Quels sont les élans, ressorts relationnels entre Dieu, l’homme et la femme 
dans ce texte ? Correspondent-ils ou non à ce que nous vivons personnellement ?
4.Suite à cette lecture commune, aurais-je une pensée particulière à adresser à Dieu ?

2 commentaires:

  1. Résumé du débat dans le groupe Jean Claude F.
    On définit le vis à vis du texte avec une forte notion d'égalité.
    Le texte n'affirme pas directement que la sexualité serait une réponse à la solitude, mais cette dernière ne serait pas "bonne". Le besoin d'autrui est donc réel, en tant que vis à vis. Les animaux, même s'ils étaient ominiens selon une proposition, ne remplissent pas cette fonction. L'alter ego - traduit par femme, est le vis à vis. Est-ce que la famille en général répondrait mieux à la solitude que tout autre autrui? Ou à un niveau plus philosophique, si j'étais créateur, aurais-je réellement une autre possibilité que de créer homme et femme?
    On définit la femme comme vis à vis, égal, miroir et aussi aide. Ce dernier mot est ici équivalent à rédemption. Ce vis à vis est donc potentiellement très riche. Il crée une zone de confidence, de liberté.
    Dieu est celui qui annonce que ce n'est pas "bon" d'être seul, c'est aussi lui qui se place au milieu du couple, quitte à inventer plus tard la bizarrerie de la circoncision. Mais il laisse une forte autonomie à ce couple, il lui permet d'établir ceci ou cela comme "bon", il ne manipule pas de marionnettes.
    On termine par ce parallèle : Jésus s'est présenté comme un alter-égo, un vis à vis ou une aide lors de sa venue. C'est de cette façon qu'il est également rédempteur. L'origine du couple ou de la sexualité permet donc de mieux comprendre cette réalité spirituelle.

    RépondreSupprimer
  2. Résumé du débat dans le groupe de Thierry N.
    (non complet)
    Le texte est dense et impressionnant. La discussion n'est pas facile là dessus. Le lien entre le sexe et la solitude n'y est pas évident. La solitude se résoud par un compagnon. L'homme a besoin de relations sociales, et il a d'autres besoins dont il n'est pas conscient, à l'image de ce qu'il dit à son réveil : sans l'avoir exprimé avant d'être devant le fait accompli, il avait besoin de la femme. Pourquoi extraire la femme d'une côte? sûrement pour l'image d'être côte à côte, à côté.
    Il y a dans le vis à vis des similitudes et des différences.
    La sexualité implique un désir qui existe avant la femme. Dieu y répond sur plusieurs niveaux : le besoin de l'autre, et le besoin sexuel.

    RépondreSupprimer

Ce blog est un carrefour d'idées. Exprimez les votres avec respect des précédentes.